L’alchimiste de sang mêlé ?
(==> référence à Harry Potter et le prince de sang mêlé)
(==> Sang mêlé = un parent sorcier + un parent moldu)
(==> Un parent moldu = un parent « pas sorcier », un gars de notre monde en gros)
(==> et pour savoir qui est le prince de sang mêlé = Lire le bouquin ^^)
Bref, j’ai un papa vietnamien et une maman française. (Pour ne pas créer d’embrouilles, je ne dirai pas lequel est moldu et lequel est sorcier). Pour le dire autrement, j’ai des yeux qui sont le parfait mix de mon père et de ma mère : des gros yeux un peu bridés avec des éclats de vert et de noisette. Un peu comme çà :
Il y a donc toute une partie de moi que je ne connais pas bien même si je sens qu’elle revit quand je suis dans un chinois à volonté.
J’aurais aimé que mon papa m’apprenne le vietnamien depuis tout petit. Ça aurait été plus naturel, plus facile. Pas de chance. Ca n’a pas été le cas. On se parlait tous en français. Enfin, mon père, c’était + du vietnamien francisé. Mais ca m’a permis de développer une bonne capacité à comprendre les étrangers qui s’essaient au français.
Bref, pour le vietnamien, comme pour tout d’ailleurs, il n’est jamais trop tard. 😉 Ca sera juste un peu plus chaud. Mais c’est pas trop tard.
Depuis quelques semaines, voilà ce qui se passe : j’apprends le français à ma cousine vietnamienne qui est en France depuis un peu moins d’un an (et qui habite pas loin de chez moi ^^) et elle m’apprend le vietnamien. Super programme non ? Enfin, pour l’instant ce qui se passe, c’est que je lui ai + appris le français. ^^
La grammaire / conjugaison viet, c’est super simple mais l’accent c’est super chaud ! Ils parlent pas que avec leur bouche eux, c’est un truc de ouf ! Moi qui ai tout le temps le nez bouché en +, je suis bien monté.
Le plus dur, c’est d’être suffisamment exigeant, rigoureux et motivé pour s’investir dans l’apprentissage. Ca s’annonce compliqué !! C’est un peu un marathon. Et j’ai toujours préféré les sprints.
Enfin non, le tennis et la badminton mais ca n’a plus rien à voir avec ce que je disais.
Me voila donc lancé dans une nouvelle aventure ! Y’a plus qu’à…
Et quand je perdrai la motivation, je repenserai à ce que je pourrai faire quand je maitriserai le vietnamien :
- me la péter dans les restos chinois
- parler avec mon père, mes cousins, cousines, oncles, tantes
- me foutre de la gueule des gens sans qu’ils le comprennent
- aller au Vietnam en mode « je suis trop chez moi ici »
Super mon petit nem, quel joli rêve que de se reconnecter à ses racines !!
J’aimeAimé par 1 personne