Chère amie de mon adolescence et de ces belles années de collège et de lycée,
Chère partenaire de moments de rigolade et de confidence,
Chère Léonie,

 

Je t’écris aujourd’hui cette lettre en souvenir de notre amitié. Depuis ces belles années de collège et de lycée, la vie a fait son cours, nous avons pris tous les deux nos propres chemins qui sont allés chacun dans une direction différente. Nous nous sommes éloignés, un peu « naturellement », c’est la vie finalement 😉

 

Parfois, avec un peu de nostalgie, je repense à ces belles années. Je repense aux profs qu’on a eu, je repense à tous mes potes de l’époque dont tu fais évidemment partie. Parfois, je m’amuse à imaginer leur vie d’aujourd’hui. Pour ce qui est de la tienne, je la suis de loin sur Facebook … mais sans vrai échange. C’est un peu triste … Donc j’ai décidé de casser un peu tout çà. ^^
Mais comment je m’y prends ? « Ah mais tu fais quoi  maintenant ? Et tu habites où ? »
Est-ce qu’on aurait encore des choses à se dire à part parler de banalités ? Et …. STOP. Ces questions ne servent à rien. Donc STOP. 

Tu ne te souviens peut-être pas, mais en Avril 2006, un soir dans le bus après une journée de cours, alors qu’on avait une discussion profonde sur nos vies de jeunes rêveurs amoureux de la vie et un peu paumés, tu m’as dit d’un ton déterminé et émerveillé :

« Et si on se retrouvait dans 10 ans  ? »

Je crois me souvenir que les maths n’étaient pas ton point fort mais Avril 2006 + 10 ans = Avril 2016 … 😉 

Depuis le début d’année, je réalise un rêve chaque mois et je crois que cette promesse que l’on s’est faite il y a 10 ans arrive comme une évidence pour le rêve du mois d’avril.

Bon la phrase au complet en fait c’était : « Et si on se retrouvait dans 10 ans … et qu’on se mariait ? » Ah ah. Tu comprendras avec mon Rêve 1 que ce n’est pas vraiment envisageable. Et de toute façon, ce n’est pas dans mon habitude de demander en mariage des femmes mariées !! Mais en souvenir de notre amitié (et parce qu’un phoenix nous guette pour la raviver ^^), en souvenir de ces belles années, je vais faire une exception et -comme un enfant- te faire une vraie fausse demande :

« Léonie, veux-tu m’épouser ? »

PS : Je te propose de fêter çà tous les deux dans le resto de ton choix ! 😉